Dans le froid, elle a survécu seule sur le banc : personne n’allait venir la chercher et elle n’avait nulle part où aller

Ce soir-là, je me suis retrouvé dans le quartier Safonovsky de Smolensk. Il était près de minuit, il faisait noir dehors, il faisait 15 degrés et je me suis perdu. Soit j’ai raté le virage, soit j’ai tourné en avance, mais à un moment donné, j’ai réalisé que je ne savais pas où j’étais et que j’étais très nerveux.

J’ai freiné à l’arrêt, décidant d’expirer, d’allumer le navigateur et de rentrer chez moi selon ses instructions. Le téléphone a mal réagi à mes commandes, j’ai donc décidé de le redémarrer. À ce moment, j’ai regardé autour de moi et j’ai vu qu’un chat était assis sur le banc d’arrêt. Dans de telles gelées, les chats sont rarement vus dans la rue, les animaux se cachent du froid dans les sous-sols, sous les voitures. Ce chat s’est blotti sur le banc au lieu de chercher un abri contre le froid.

Je suis sorti de la voiture. Au moment où je suis arrivé à l’arrêt, mes mains étaient très froides. Le chat n’a pas eu peur de moi, s’est laissé caresser. J’ai apporté un transporteur de la voiture, le chat y est entré tout seul et s’est recroquevillé à l’intérieur.

Le redémarrage du téléphone a montré la voie et j’ai immédiatement compris où j’étais et où aller. Pendant tout le trajet, le chat respirait fortement, éternuant souvent. Dans le froid, le chat est resté assez longtemps pour attraper un rhume.

Alors que j’ai un chat, elle vit dans une cage séparée pendant la période d’isolement. Les premiers jours, elle se contenta de dormir et de manger, à peine bougée, comme si elle craignait que tout mouvement ne la prive de sa vie au chaud.

Le chat a toujours des problèmes respiratoires, une visite chez le vétérinaire est donc prévue, un examen, des tests et éventuellement une radiographie. Le chat est très maigre, il faut donc le nourrir durement.

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